Commémoration 2017 en la nécropole de Belle-Motte

Ce 21 août 2017, il y a 103 ans que débutait la bataille de la Sambre. Elle fit des milliers de morts parmi les soldats français venus nous porter main forte.

Chaque année, depuis 1919, le Comité Royal du Souvenir de Le Roux rend hommage au sacrifice de ces soldats. Le point d’orgue étant la cérémonie du souvenir organisée en la nécropole française de Belle-Motte. Elle s’est tenue ce dimanche 20 août 2017.

4057 soldats venus de plusieurs régions de France et, notamment, de Bretagne et Normandie ainsi que d’Afrique du Nord reposent dans cette nécropole.

Comme chaque année, un nombreux public avait répondu présent.

La cérémonie est ouverte par l’émouvante chanson « Souvenez-vous » (Pierre Bachelet) suivie du levé des couleurs. 

Pendant que retentit la cloche qui appelle au souvenir des morts, les parrains et marraines sont appelés à fleurir la tombe de leur soldat…

…tandis que la jeune génération des passeurs de mémoire fleurit l’urne qui contient de la terre de Verdun.

Représentants français (dont le maire d’un village du Cotentin) et descendants de soldats se recueillent devant un des deux ossuaires où ils viennent de déposer des gerbes.

1395 soldats français inconnus reposent dans cet ossuaire.

Après la cérémonie, les officiels remercient les fidèles porte-drapeaux. Parmi eux, les commémorations étant sous le signe de la mémoire partagée, Mme Kirmse qui représentait de la République d’Allemagne.

Mes « filleuls »

Marius, Louis,Eugène GUILLEMETTE du 74e Régiment d’Infanterie. Né au Havre.Il allait avoir 26 ans.

Louis GOHIER du 119e Régiment d’Infanterie. Né à Caen, il venait d’avoir 20 ans.

Marcel, Antonin GUILLAUME. Né à Rouen. Il venait d’avoir 36 ans.

Créé en mars 1915, le 403e R.I n’a jamais combattu en Belgique. Mais Marcel Guillaume avait été fait prisonnier et il est décédé à Andenne le 20 novembre 1918. Il est l’un des deux seuls soldats connus du 403e inhumés en Belgique. L’autre soldat est Jean, Léon ROQUES, prisonnier de guerre lui aussi et dcd des suites de ses blessures le 13 novembre 1918 à Couthuin (Province de Liège) à l’âge de 22 ans. Il repose en la nécropole française de Chastre (Brabant Wallon).

Nous ne les oublierons pas

 

 

 

 

Vers le secteur d’Hurtebise

Ayant quitté le secteur des Cavaliers de Courcy , les hommes sont arrivés le 7 juillet à Ribécourt (Oise), mais le régiment embarque aussitôt pour aller occuper les cantonnements au nord/nord-ouest de Ribécourt : à Cuy (1er Bt), Thiescourt (2e Bt et E.M), Dives-Divettes et Plessis-Cacheleux (3e Bt)

Du 8 au 26 juillet les hommes se livreront à divers exercices et manoeuvres.

Le 27 juillet à 3h arrive l’ordre de départ en camions. A 18h le régiment débarque au cantonnements au Sud de Frismes ( à l’ouest de Reims) et plus précisément à St Gilles pour l’E.M et le 2e Bt – à Courville pour le 3e Bt.

Le 8 août Le colonel et les chefs de bataillon vont reconnaître le nouveau secteur du 403e à l’Ouest d’Hurtebise.

En attendant d’aller relever le 21e R.I.C dans leur prochain secteur, les hommes se livrent, entre le 9 et 15 août,  à des exercices d’attaques et de contre-attaques.

Le 16 août l’ordre de relever le 21e R.I.C dans le s/secteur Ouest d’Hurtebise arrive.

Pour se faire, le bataillon Frey (2e Bt) va d’abord cantonner à 12 km au nord de Frismes dans le village de Maizy et c’est le 17 août qu’il relève le Bt Buisson du 21e R.I.C  (Quartier Y). Tandis que le Bt Lorillot (1er Bt) se déplace vers le cantonnement de Maizy où il attend les ordres. Le Bt Alboussières  (3e Bt) lui restant lui à Courville.

18 août

Le 1er Bt va occuper les tranchées dans le Quartier Z où il relève un bataillon du le 23e R.I.C tandis que le 3e Bt va cantonner à Maizy

Cette relève ne se déroule pas sans pertes. En effet on déplore la mort d’un homme et 6 autres sont blessés.