Jules, Léon DERAIS

Né le 08/10/1888 à Grand-Couronne (Seine-Maritime). A l’époque de son service il travaille comme commis-greffier. Il fait ses classes au 29e Bataillon de Chasseurs en 1903 où il est nommé caporal en juillet 1904 et sergent en septembre 1905. Son devoir accompli il est mis en disponibilité en septembre 1906.

A la mobilisation il est affecté au 119e R.I. et passe au 403e en mars 1915. Tué à l’ennemi le 19 juillet 1915 à Fricourt (Somme).

Cité à l’Ordre du jour du 11e Corps d’armée en ces termes :

« A fait preuve du plus grand courage et du plus grand sang-froid en entraînant sa 1/2 section à l’attaque sous un feu violent. Bois Français 19 juillet 1915 »

Leonce Rosembaum

Il est né le 27/03/1884 à Versailles. Au moment de son service il travaillait à Para (Brésil) pour la maison Crouant-Denis.

Le 5 août 1914 il est incorporé au 36e Régiment d’infanterie et il passe au 403e le 23 mars 1915. Il est nommé sergent en mai 1915, adjudant en septembre de la même année et enfin au grade d’adjudant-chef en janvier 1917. Deux fois cité.

1ère citation – Cité à l’Ordre de la Division en ces termes :

« A l’heure fixée pour l’attaque a brillamment enlevé sa 1/2 section sous un violent feu d’artillerie et de mousqueterie. 19 juillet 1915 affaire du Bois Français » (*)

2eme citation – Cité à l’Ordre de la Division en ces termes :

« Bon sous-officier tué à son poste de combat alors qu’il donnait des ordres pour parer à une contre-attaque ennemie »

Décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent.

(*) Affaire du Bois Français


Maurice, Henri, Léon FOERSTER

Le caporal Foerster est né le 12/10/1894 à Le Havre où il était étudiant en théologie. En septembre 1914 il est affecté au 119e R.I., régiment où il est nommé caporal en novembre 1914. Il passe au 403e fin janvier 1916. Tué à son poste de combat le 21 avril 1917 dans le sous/secteur de la voie ferrée de Laon près de Reims.

Cité à l’Ordre du régiment en ces termes :

« Caporal mitrailleur du plus grand courage, les allemands attaquant la tranchée où sa pièce était placée a tiré jusqu’au dernier moment. A été tué aux côtés de sa mitrailleuse « 

Décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze

Le bulletin religieux de l’archidiocèse de Rouen, en date du 18/08/1917, a rendu hommage à ce vaillant séminariste. « Depuis lors de suprêmes témoignage de sa grande piété ont été donnés à sa famille ; entre autres ces deux petites lignes écrites sur un carnet de poche, dix jours avant sa mort : « Dimanche 15 avril 1917. Nous montons ce soir à l’attaque…Tous mes amis, protégez-moi !…Mon Jésus, je compte sur votre aide, pour ne voir que votre volonté » (Source Gallica – BNF)

Son frère aîné, Oscar, Albert né en 1888, était lui aussi étudiant en théologie. Il est à la 3e section d’infirmier en février 1915 et à la 11e section en avril de la même année, affecté à l’ambulance 4/5. Il est décédé des suites de ses blessures le 29 juin 1916 à l’ambulance 54.

Cité à l’Ordre du service de santé en ces termes :

« Blessé le 26-06-1916 par éclat d’obus pendant la relève et le transport des blessés sur le champ de bataille qui s’effectuait malgrés un violent bombardement »