Henri MONTAUBAN

Il est né le 10/01/1886 à Robion (Vaucluse). A l’époque de son service il résidait à Avignon et exerçait la profession de tailleur d’habits (chez Mr Fortune).

En août 1914 il est au 58e R.I. Blessé une première fois d’une balle dans la jambe le 24/08/1914 à Etain (Meuse), il l’est à nouveau le 24/09/1914 à St Mihiel (Meuse) et cette fois, d’une balle à la tête. Il rejoint le 403e R.I. le 11/12/1916. Il est tué au combat le 1er septembre 1917 dans le secteur d’Hurtebise.

Cité à l’Ordre du régiment en ces termes :

 » Soldat courageux et dévoué. Dans un secteur constamment bombardé, a fait preuve de sang-froid en restant digne et calme malgré la violence du tir. A été tué glorieusement le 27 août au matin à son poste de combat »

Sa citation situe son décès le 27 août alors que sa fiche matricule renseigne le 1er septembre. Il s’agit peut-être d’une erreur de transcription. A moins qu’il ait été blessé le 27 août et dcd des suites de ses blessures le 1er septembre ?

Raymond, Armand, Ferdinand LIBERPREY

Il est né le 06/11/1882 à Rouen et, à l’époque de son service, il résidait à Yvetôt (Seine-Maritime) et exerçait la profession d’employé de commerce (Maison Antime Cornu). Il était marié et père d’un enfant.

Il est au 24e R.I. en février 1915 et passe au 403e le 10/07/1915. Tué au combat de Ville-sur-Tourbe le 25 septembre 1915.

Cité à l’Ordre de la Division en ces termes :

 » A franchi le parapet entraînant ses camarades par les cris de « En avant, jusqu’à la mort ». A été mortellement frappé « 

La famille de André, Lucien LEVEL

La guerre à enlever deux enfants à Jules, Joseph Level et Julie Marie Delâtre

Neuvième de cette famille de 13 enfants, André servait au 403e R.I lorsqu’il a disparu le 25 septembre 1915 aux combats de Ville-sur-Tourbe (Marne) à l’âge de 20 ans. Il était né le 29/04/1895 à Bois-Guillaume (Seine-Maritime) et résidait à Rouen lors de son incorporation au 129e R.I. en décembre 1914. Il avait été incorporé au 403e lors de sa création en mars 1915.

Son frère aîné, Eugène, Marcel (né le 11/09/1891 à Bois-Guillaume) est, lui aussi mort à la guerre. Il a disparu le 24 août 1914 aux combats de Arrancy-sur-Crusnes. Sa fiche matricule nous informe que, selon des documents allemands, il aurait été inhumé dans une tombe collective.

Son nom figure sur l’ossuaire « In Memoriam » du carré militaire d’Arrancy. (**)

Un autre de ses frères Léon, René né le 24/10/1893 à Bihorel (Seine-Maritime) a été lui, grièvement blessé aux tranchées de l’ouvrage 123 du « Bois de la Folie » (Artois).

Il a été cité en ces termes :

« Soldat courageux et brave, très estimé de ses chefs. A été blessé le 29 septembre 1914 à l’assaut des tranchées allemandes. A dû subir l’amputation de la cuisse gauche »

Son autre frère, Georges, Gaston né le 23/10/188) à Bois-Guillaume a été déclaré disparu aux combats de la Verrerie (Marne) le 18 septembre 1914. Mais en fait, il avait été fait prisonnier et interné à Cassel (Allemagne). Rapatrié le 18/07/1915 et passé à la 6e section d’infirmiers le 12/04/1918.

Sources pour les faits militaires : Archives départementales de Seine-Maritime (fiches matricules)

(**) Source https://www.memorialgenweb.org