Hommage à une femme tranquille

Ma grand-mère paternelle

Flore VASSAMILLET-SIMON dite « Reine »

De ce qu’elle fit durant la guerre 40-45, je n’ai que très peu d’échos. A l’instar de mon père, arrêté pour faits de résistance puis déporté vers les camps de concentration de Flossenbürg et Dachau, elle parlait peu de cette période sinon par bribes et morceaux.

Son attitude durant ces temps troublés était, pour elle, une chose « normale » à laquelle il était inutile de s’attarder. Alors on ne posait pas trop de questions. On en posait d’autant moins, qu’elles ravivaient immanquablement le souvenir des souffrances endurées par son fils, souffrances qui ont hanté l’esprit de ce dernier toute sa vie durant.

Ainsi fait qu’on parlait peu de ces choses-là mais des résistants m’ont confirmé qu’elle avait caché des aviateurs alliés en attente d’être évacués et que les membres de l’Armée Secrète du secteur 5 – Zone V trouvaient chez elle accueil et refuge. En témoigne d’ailleurs sa citation à l’ordre du jour de l’Armée Secrète.

Ses actions lui ont aussi valu le témoignage suivant