Rien n’arrête les vautours…

A la lecture de cette carte datée de janvier 1918, vous découvrirez que même en temps de guerre, certains n’ont aucun états d’âmes ! Heureusement le soldat qui écrit (il semble que ce soit un beau-fils) est là pour rassurer cette vieille dame à qui on fait « des misères ».

Le 6 janvier 1918 – SP 181

Bien Chère maman,

Je m’empresse de répondre a votre gentille lettre que je recois a l’instant qui me fait plaisir de recevoir de vos bonnes nouvelles

nous avons changer de Pays, il fait toujours aussi mauvais temps ici et pour votre affaire j’en demander on ne peut vous mettre dehors pour votre loyer de mon côté nous sommes 7 frères sous les drapeaux et même ma femme a eu la jambe cassée 3 mois a l’Hopital et mois je suis été un mois sur le front. si les personnes qui vous font des misères était a notre place même dans les Pays ou nous sommes il serait plus gentil. mais ne leur donner rien car il ne peuvent rien sur vous.

Je vous embrasse de tous coeur et d’amitié ainsi que tout la famille