La prière

Le hasard d’une nomination m’a permis de nouvelles rencontres et de me rendre compte, s’il le fallait encore, combien ils sont nombreux dans notre pays les « passeurs de mémoire ».

C’est ainsi que j’ai eu connaissance de ce très beau texte écrit par une « senior » d’un extraordinaire dynamisme et qui porte haut le flambeau de la mémoire et du souvenir.

Respects envers cette personne dont le père fut prisonnier de guerre en 1914-1918 et qui, par ses actions, contribua largement à la résistance durant la seconde guerre mondiale.

(Sur l’air de « La prière » de Georges Brassens)

Le jeune homme en blanc dont il est question dans le texte est un résistant de l’armée secrète. Le blanc évoque la fameuse salopette « blanc cassé » en toile brute dont ils s’étaient revêtus dès la libération. A l’époque il existait toujours dans l’armée allemande en retraite des poches de résistance et la mission de ces résistants était de traquer ces soldats qui ne voulaient pas se rendre. Avec son groupe il s’était dissimulé derrière le monument du village de Baudour. Il fut tué au cours de cette action. Il laissait derrière lui une jeune femme enceinte.

Le second résistant dont il est question était, à la même époque engagé dans une mission de « nettoyage » dans un petit bois de la région. Il fut mitraillé par un officier allemand. Quelques jours auparavant il venait d’être papa d’une petite fille.

Mes remerciements vont à mesdames Maryse Romain (mon contact) et Madeleine Plomb (l’auteur du texte)