FAIVRE Gilbert, Ernest

Le s/Lt Gilbert FAIVRE a été tué dans le secteur de la Ferme d’Hurtebise le 27 août 1917.

Né le 15/02/1895 à Amance (Haute-Saône), il exerce le métier de garçon-boucher et ira résider au Havre.

Devançant l’appel, il s’engage dès août 1914 au 74e R.I. Nommé caporal en août 1915, puis sergent en novembre de la même année, il devient aspirant en mai 1916 et, enfin, est nommé s/Lt en avril 1917.

Son courage lui a valu plusieurs citations. En mai 1915 il est cité à l’ordre de la 151e Division en ces termes :

Le 8 mai 1915 étant sentinelle dans une tranchée de 1ère ligne et ayant remarqué à 20 m des tranchées allemandes une levée de terre qui n’y était pas la veille, a demandé à aller reconnaître si les Allemands n’exécutaient pas là des travaux. Le soir venu est parti seul, est passé en rampant sous le réseau de fil de fer barbelé, a franchi 80 m de terrain découvert éclairé à plusieurs reprises par les fusées allemandes, a reconnu que la levée de terre avait été produite par l’éclatement d’un obus de gros calibre et a rejoint sa section sans incident

Cité, en juin 1916, à l’ordre de la 301e Brigade en ces termes :

Ayant pris le commandement d’une section sous le feu, l’a maintenue énergiquement sur la ligne de combat et, a par son concours énergique, aidé à repousser une attaque ennemie.

Et enfin, à l’ordre de la 151e Division en août 1917 :

Homme remarquable d’une bravoure et d’une énergie extraordinaires. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. Par son sang-froid, son mépris du danger et sa haute conception du devoir militaire, a su conquérir la confiance et l’estime de tous. A trouvé une mort glorieuse le 27 août 1917, en repoussant avec sa section une attaque ennemie sur nos postes avancés de première ligne. »

Il avait été blessé une première fois en mai 1917, lors des combats au « Cavaliers de Courcy »

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de Bronze

LANGLE Claude, Etienne, Jules

Citation

Claude Langle est né le 30 juin 1895 à Limoges (Hte Vienne). Etudiant en lettres à Paris, il s’est présenté comme engagé volontaire dès le début de la guerre.

Incorporé au 129e R.I en août 1914, il est nommé caporal en novembre, puis aspirant en décembre de la même année. En janvier 1915 il passe au 74e R.I., puis au 403e R.I. à la formation de ce régiment en mars 1915. Il sera alors nommé sous-lieutenant à titre temporaire pour la durée de la guerre.

Grièvement blessé lors des combats de Ville-sur-Tourbe le 25 septembre 1915, il décédera des suites de ses blessures le 4 octobre suivant à l’hôpital mixte de Vitry-le-François. Il repose en la nécropole nationale « Vitry le François » – Tb 1266

Ses actions lors de ce combat lui ont valu une citation à l’ordre de l’armée, citation dont s’est fait l’écho le Journal de Rouen dans son édition du 24/11/1915 (*)

« A montré des qualités remarquables de commandement en maintenant sa section dans le plus grand ordre sous un feu violent de l’ennemi. Blessé grièvement, a quitté le commandement de sa section en criant : En avant, continuez ! « 

Décoré, à titre posthume, de la Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme.

(*) Source de la citation : Archives départementales de Seine-Maritime

 

DROUIN Auguste, Théodore

Le sergent Auguste Drouin est né le 24 décembre 1886 à Chaumes-en-Brie (Seine et Marne). Il est domicilié à Paris où il exerce la profession de clerc de notaire.

Arrivé au 403e en juin 1917, il est tué par un éclat d’obus le 2 septembre 1917 dans le secteur Ouest de Hurtebise. Il sera cité à l’ordre du régiment en ces termes :

« Très bon sous-officier, blessé le 2 septembre 1917 à son poste de combat en contribuant à la défense d’une position importante qui venait d’être enlevée à l’ennemi ».

Lieu d’inhumation inconnu