René, Armand, Eugène LEPETIT

Ce soldat a heureusement survécu à la guerre.

Venu du 28e R.I., il passe au 403e R.I. lors de la création de ce régiment en mars 1915. Il a été grièvement blessé lors des combats du 25 septembre à Ville-sur-Tourbe (Marne). Il a heureusement survécu à la guerre.

2 fois cité. Une première fois à l’ordre de la Division en 1917 et en ces termes :

« Bon et brave soldat au front depuis mars 1915. A toujours fait preuve de courage et de sang-froid notamment le 25 septembre 1915 pendant les attaques de….(mot illisible) où il a été blessé. »

Une seconde fois à l’ordre de la Brigade en 1918 et en ces termes :

« Bon soldat très courageux et discipliné, s’est parfaitement distingué par son calme et son sang-froid du 27 mai au 1er juin 1915. Blessé le 30/10/1918 à la cote 155, balle à l’épaule gauche ».

Il a été décoré de la croix de guerre (2 étoiles de bronze) et de la médaille militaire. Selon sa fiche matricule il a, plus tard, été fait Chevalier de la Légion d’honneur.

Edouard, Victor, Alfred DEQUESNE

Né à Halluin (Nord) en 1893, ce caporal-fourrier a été tué le 2 août 1916 à Charny (Meuse). Son courage et son dévouement l’avait fait cité à l’ordre de la Division en avril 1916 en ces termes :

« Venu au front sur sa demande n’a cessé de donner le meilleur exemple de bravoure et de dévouement : le 19 juillet 1915 après s’être porté courageusement sur la seconde tranchée allemande sous un feu meurtrier est retourné volontairement la nuit suivante chercher le corps du capitaine resté sur le terrain ; s’est à nouveau distingué le 25 septembre 1915 par son entrain dans l’assaut et pendant la période du 28 mai au 15 juin 1916 en assurant sous un feu violent le service de liaison. Tombé à son poste de combat le 2 août 1916. »

Il a été décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent.

Louis, Jean, Aimable EON

Né à Paris en 189, venu du 154e R.I, ce soldat servait au 410e R.I quand il a disparu aux combats de Ville-sur-Tourbe (Marne) le 25 septembre 1915. Il venait tout juste d’avoir 20 ans. Et pour son courage lors du coup de main du 19 juillet 1915 sur la cote 110 à Fricourt (Somme) il avait été cité à l’ordre de la Division en ces termes :

« Agent de liaison lors du bombardement du 19, a transmis sous un feu violent qui avait détruit les communications téléphoniques, les ordres de l’arrière aux factions restées en 1ère ligne se sont acquittés de leur mission avec intelligence et sang-froid l’affaire du Bois français. »

A noter qu’il s’agit, pour partie, d’une citation collective ce qui explique le pluriel employé à la fin de celle-ci.

L’autre soldat cité est ANEAU Georges, Lucien également du 410e.